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collège antoine-pons - Page 29

  • Images d'hier

    C'était au milieu du siècle dernier, le communal tel que nos anciens ne le connaîtraient plus, vivait ses derniers jours. Sous les effets d'une pelleteuse appartenant à la société Fiorio de Limoux, et sur décision validée le 4 janvier 1950 par le conseil municipal, Maurice Samitier étant maire. Le futur groupe scolaire allait bientôt sortir de terre, avant d'accueillir en 1956, ses premières écolières et ses premiers écoliers. Bien plus tard, l'école des Filles et l'école des Garçons deviendraient l'école Louis-Pergaud et le collège Antoine-Pons.  

    Sous l'objectif du photographe Maurice Mazon, la lame d'un engin de chantier enfouissait lentement mais à jamais, les souvenirs de Chalabroises et de Chalabrois autrefois réunis en ces lieux, à l'occasion de la foire animalière ou pour les grandes fêtes locales (photo ci-dessous).

    maurice mazon,collège antoine-pons

      

     

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  • C’était hier : En 1965, ils préféraient manger à la cantine

    collège antoine-ponsSur la photo, de gauche à droite aux côtés de Jacques Adrados, Monique Sola, Marie-Madeleine Sola, Anne-Marie Sola. Les garçons, Guy Rolland, Denis Rives, Francis Rivals et Christian Fromilhague.

    Il porte aujourd’hui le nom de M. Antoine Pons, le groupe d’observation dirigée (GOD) ouvrit ses portes à Chalabre à la mi-septembre 1956, sous l’impulsion de Jean Tisseyre, conseiller général, Augustin Maugard, maire de Chalabre, Georges Labadie, secrétaire de mairie, Jean Hygounet, directeur de l’école des garçons, et René Fil, inspecteur départemental de l’Education Nationale.

    En décembre 1962, les élèves accueillaient un jeune et nouveau directeur, fraîchement libéré de ses obligations militaires, M. Marc Jean-Pierre. D’emblée, ce dernier allait imprimer à l’établissement chalabrois un dynamisme et une réussite qui ne se sont depuis jamais démentis. Entre autre heureuses initiatives développées par marc Jean-Pierre, la création de la cantine scolaire laquelle fêtera bientôt le 55e anniversaire de son existence. Le nouveau directeur voulant amener vers le GOD le plus grand nombre possible d’enfants du canton, pensait que la création d’une cantine pouvait offrir à l’établissement l’apport d’effectif nécessaire à sa survie.

    Une innovation susceptible dans le même temps de favoriser la création d’un premier cycle complet à Chalabre, perspective qui aboutira effectivement en 1977. Trouver les fonds nécessaires au démarrage de la cantine ne fut pas chose aisée, la subvention attribuée par l’inspection académique était une aide précieuse mais insuffisante pour couvrir les frais d’installation. Heureusement existait à Chalabre une des plus anciennes sociétés mutualistes de la ville, « la société mutualiste scolaire des écoles publiques », laquelle vira généreusement son avoir de la caisse des dépôts et consignation, vers la caisse de la coopérative scolaire. Cette dernière ayant établi une attestation sur l’honneur, il fut alors possible d’acheter l’équipement de base, tandis qu’un petit local était dégagé dans l’enceinte de l’école. Les familles du canton de Chalabre pouvaient être certaines que leurs enfants bénéficieraient d’un service de restauration de qualité, assuré qui plus est par M. Raymond Fort, dans les cuisines de l’Hôtel de France.

    Depuis lors, les conditions de séjour des élèves demi-pensionnaires du collège Antoine-Pons n’ont cessé de s’améliorer, et la cantine se dresse aujourd’hui sur ce que les plus anciens appelaient le plateau d’éducation physique. A l’endroit même où les scolaires se préparaient jadis aux épreuves sportives du certificat d’études primaires, une structure moderniste et originale était inaugurée le vendredi 6 mars 2009 (photo ci-dessous).

    collège antoine-pons

    Le temps a passé depuis l’année 1965, quand les repas à la cantine étaient pris autour d’une table à l’allure familiale, par des élèves venus de Sainte-Colombe-sur-l’Hers, Rivel, Villefort,…

  • C'était hier : Les platanes du collège ne bourgeonneront plus

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 1er janvier 2010.

    collège antoine-ponsQuatre grands témoins ont disparu du paysage (photo archives Novembre 2009).

    Témoins discrets et majestueux depuis des décennies, ils avaient participé au 30e anniversaire de la création du collège Antoine Pons, célébré le 17 mai 2008. Les quatre grands platanes qui ornaient l'entrée de l'établissement côté église Saint-Pierre, ont été définitivement mis à terre quelques jours avant que l'année 2009 ne se termine. Une décision motivée par un premier incident sans gravité, qui avait vu en novembre dernier un de ces grands arbres dévisser sur sa base et venir s'affaisser au pied de la toute nouvelle cantine scolaire. Là même où les enfants se rassemblent avant d'aller prendre leur déjeuner. En cause, les fortes pluies tombées sur le Kercorb qui avaient rendu un sol très meuble dans lequel le végétal était de plus faiblement enraciné.

    collège antoine-pons

    Afin d'éviter une nouvelle mésaventure aux conséquences plus graves, la décision était rapidement prise de supprimer les trois autres platanes, pourvoyeurs d'une ombre bienfaitrice certes, mais devenus trop dangereux. Une matinée aura suffi aux spécialistes, pour faire disparaître du paysage quatre représentants du symbole de la régénération, selon la mythologie grecque.